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Team Ghost Airsoft Valbonne
1 octobre 2012

Feedback OP Omaha Beach 30/09/12

Feedback de l’Opération Omaha Beach

 

Ressenti personnel

 

Pour ma première « vraie » OP d’airsoft, cette OP Omaha a  été un véritable succès. Malgré (ou grâce à ???) la pluie, quelques « malentendus » au propos de certaines règles et au peu d’expérience d’un bon nombre de joueurs, la partie s’est bien déroulée. Une bonne entente au sein  de la communauté, une équipe d’arbitres et d’encadrement sympa (petit clin d’œil à DNA- Papy et tous les autres) et un bon terrain ont rendu cette OP inoubliable J

 

  I)- Départ et Arrivée au terrain- 09:00-10:05

 

Airthomas (le gros malade à la M60), Tristan, Ben et moi-même sommes partis à 9h ce matin brumeux. La petite C2 était pleine à craquer de matos et de répliques- j’avais 3 casques et la M60 sur les genoux… D’ailleurs, ce poids additionnel s’est ressenti lors de la conduite^^

Mais bon, la fatigue et l’encombrement, on s’en fout quand on sait qu’on va passer une journée absolument exceptionnelle.

Après une petite heure de route, et nombre de demi-tours perdus par le GPS, nous avons rencontrés deux jeunes hommes dont un en Flecktarn (j’adoooore), puis un arbitre qui nous a guidé jusqu’à notre place de parking dans les vignes (magnifique décor d’ailleurs, j’aurais adoré avoir mon Canon EOS 600DJ).

 

  II)- Premières impressions et parties- 10:30- 12:00

Après nous être habillés et encagoulés, nous sommes allé donner 10euros chacun aux deux gens en rouge de l’association A.R, qui nous ont tamponnés. Ceci fait, direction le chrony et la cible. Après m’être fait dessus pendant des semaines en espérant que mon G36C soit sous la limite,  je souffle un bon coup : 355 FPS (environ 1,2J), donc pile-poil sous la limite de 360 FPS. YOUPI, je peux remballer l’argent que j’économisais depuis des mois pour le downgrade J

Nous nous rendons aux barges de débarquement, qui sont en fait deux rectangles de 1 m sur 5 m délimités par des…. sacs plastiques découpés ??? Mais bon, je n’aurais pas fait mieux J sérieusement, c’était parfait. Il y a peut-être 50 autres personnes sur place, essentiellement des airsofteurs confirmés, plus passionnés que les autres.

Nous faisons un cercle autour de l’arbitre qui énonce les règles, qui sont plutôt normales. Les défenseurs n’ont qu’une vie, les assaillants peuvent jouer autant qu’ils veulent. Plus simple, tu meurs J

Le briefing terminé, je rejoins le camp des défenseurs. Les bunkers sont « fait-maison » mais feront l’affaire. Il y a de bons emplacements pour les fusils mitrailleurs et, OH MY GOD, des mortiers ! Je donne ma caméra à l’arbitre et me mets en position à l’extrême droite du bunker à droite, à côté d’Airthomas et de Tristan. Après 10 minutes d’attente, la partie commence. Je vise les tarés qui sortent des barges en hurlant. Le hop-up de mon G36C fait bien le boulot, je me fais un ennemi avant qu’il n’atteigne la calanque. Ensuite je suppresse un peu les positions ennemies, avant de me faire sortir d’une bille dans le casque. J’ai du toucher quelques attaquants, mais bon dans la confusion générale d’un tel débarquement, qui sait ?

Bref je rejoins mes amis morts et j’attends la fin, qui ne tarde pas trop.

On fait plusieurs parties similaires. Parfois je joue, parfois je filme, tout en défense. Ensuite je décide d’aller filmer l’attaque un peu.

Je rejoins une barge, bondée de monde. 15 personnes il parait. Je doute que mon gilet fluo arrête les billes qui vont inévitablement siffler autour de moi… La tension monte, d’autant plus que l’arbitre crée du suspens… La buée a déjà commencée à envahir mes lunettes, quand un « DÊBARQUEMENT !!!!!!» est crié. L’homme le plus à l’avant de la barge donne un coup de pied dans la porte, qui tombe, pour être aussitôt piétinée par les airsofteurs hurlants et courants. Je sprinte sans trop me soucier de mon film jusqu’á la première couverture que je vois. Je me jette contre la calanque, trop heureux de ne pas m’être fait défoncer par les rafales continues des fusils mitrailleurs des défenseurs. J’ai plus de chance que la dizaine d’hommes qui retournent vers les barges avec le bras levé…

Autour de moi les billes claquent contre les branches et les ronces, les répliques tirent en rafale, et je dois avouer que je suis impressionné par ce sentiment de… d’impuissance. L’attaque s’organise autour de moi, on se prépare à l’assaut. Les renforts arrivent, et, tout en tirant au juger en direction des défenses, les « américains » chargent. Je suis la dizaine d’hommes qui contournent par la droite, me collant derrière un mec avec une magnifique M4 MOE. La moitié du groupe est touché quand nous arrivons à la hauteur du bunker attaqué. Les défenseurs sortent le bras levé, et rejoignent le bord du terrain. Nous nous mettons à couvert et attendons des renforts, tout en tirant vers les bunkers restants. Une vague d’attaquants contourne le bunker le mieux défendu par la gauche (le bunker de droite donc, là où j’étais tout à l’heure). C’en est cuit pour la M60 et les autres défenseurs qui arrêtent de tirer et abandonnent. « FIN DE PARTIE !!!! » crie l’arbitre, et un grand cri de victoire sort de la gorge des attaquants qui ont submergés les défenses.

Nous redescendons, la pause de midi est annoncée.

 

 

 

 

 

 

 III)- Midi : pause déjeuner et parties- 12:00- 16:00

Mon groupe, constitué d’Airthomas, Tristan, Ben, et d’une dizaine d’amis et de connaissances (dont une amie de ma petite sœur qui a 12 ans) rejoint le parking. Nous enlevons nos lourds équipements et sortons les pic-nics. Nous mangeons tout en admirant les répliques des autres et en racontant des moments forts de la matinée, des exploits de guerre à bille J

La pause dure environ 1h. C’est donc à 13h que nous repartons en direction du terrain. Arrivés, je m’étonne du changement en nombre : au début nous étions une cinquantaine, maintenant plus d’une centaine de personnes sont massées dans les barges et les bunkers.

S’en suit un après-midi tranquille, la digestion ralentissant nos gestes et diminuant notre volonté de combattre. Les attaquants marchent hors des barges, ne se bougent que quand menacés. Les assauts sont plus lents et réfléchis que ce matin, la chaleur et la buée aidant. Je filme, joue, filme joue, filme joue,  essentiellement en attaque.

  IV)- Après-Midi : Pluie et fin de partie- 16:00- 19:00

A 16 :00, c’est la pause goûté. Nous rentrons á la voiture, mangeons, buvons, parlons, puis nous remettons en route pour le champ de bataille. Il commence légèrement á pleuvoir. Perso, j’aime ça, c’est rafraichissant, mais apparemment beaucoup de gens ne sont pas du même avis que moi, et décident de remballer leurs affaires. Nous jouons encore une heure sous la bruine, puis il se met à vraiment pleuvoir. Je rentre à la voiture pour m’abriter et déposer mon G36C qui est en panne. Lorsque, K-Way sous le gilet tactique et Thompson spring dans la main, je retourne au terrain. On me dit que le jeu est en pause jusqu’á ce qu’il s’arrête de pleuvoir.

Ce qui arrive éventuellement, et nous rejoignons le terrain, tout boueux et glissant. Nous ne sommes plus qu’une quinzaine d’airsofteurs confirmés et une vingtaine de membres du Rotaract et de l’équipe d’encadrement. Malgré ce manque d’hommes, de répliques (qui ont encore de la batterie) et de munitions (j’ai moi-même tiré 4000 de mes 5000 billes), nous enchaînons des parties plus tactiques et excitantes les unes que les autres. Je me bats avec un sniper, puis mon fidèle M1911 spring, puis un fusil à pompe qui m’a été prêté. Les attaquants ont du mal, même avec un « prof » du CES qui nous aboie des ordres et conseils. Après encore 3 ou 4 parties, nous mettons fin à cette journée d’airsoft bien remplie (10 à 19h avec maximum 2h de pause : 7h de jeu non-stop….).

J’ai mal partout, la boue séchée recouvre ma tenue, et j’ai des crampes effroyables, lorsque nous rentrons á la C2. Une ultime photo de groupe, et nous entassons notre matos dans la petite voiture. Des « au-revoir » chaleureux, et nous nous mettons en route pour Valbonne, crevés mais heureux.

FIN.

 

Killerphylos

 

 

 

 

 

 

Feedback de l’Opération Omaha Beach

 

Ressenti personnel

 

Pour ma première « vraie » OP d’airsoft, cette OP Omaha a  été un véritable succès. Malgré (ou grâce à ???) la pluie, quelques « malentendus » au propos de certaines règles et au peu d’expérience d’un bon nombre de joueurs, la partie s’est bien déroulée. Une bonne entente au sein  de la communauté, une équipe d’arbitres et d’encadrement sympa (petit clin d’œil à DNA- Papy et tous les autres) et un bon terrain ont rendu cette OP inoubliable J

 

  I)- Départ et Arrivée au terrain- 09:00-10:05

 

Airthomas (le gros malade à la M60), Tristan, Ben et moi-même sommes partis à 9h ce matin brumeux. La petite C2 était pleine à craquer de matos et de répliques- j’avais 3 casques et la M60 sur les genoux… D’ailleurs, ce poids additionnel s’est ressenti lors de la conduite^^

Mais bon, la fatigue et l’encombrement, on s’en fout quand on sait qu’on va passer une journée absolument exceptionnelle.

Après une petite heure de route, et nombre de demi-tours perdus par le GPS, nous avons rencontrés deux jeunes hommes dont un en Flecktarn (j’adoooore), puis un arbitre qui nous a guidé jusqu’à notre place de parking dans les vignes (magnifique décor d’ailleurs, j’aurais adoré avoir mon Canon EOS 600DJ).

 

  II)- Premières impressions et parties- 10:30- 12:00

Après nous être habillés et encagoulés, nous sommes allé donner 10euros chacun aux deux gens en rouge de l’association A.R, qui nous ont tamponnés. Ceci fait, direction le chrony et la cible. Après m’être fait dessus pendant des semaines en espérant que mon G36C soit sous la limite,  je souffle un bon coup : 355 FPS (environ 1,2J), donc pile-poil sous la limite de 360 FPS. YOUPI, je peux remballer l’argent que j’économisais depuis des mois pour le downgrade J

Nous nous rendons aux barges de débarquement, qui sont en fait deux rectangles de 1 m sur 5 m délimités par des…. sacs plastiques découpés ??? Mais bon, je n’aurais pas fait mieux J sérieusement, c’était parfait. Il y a peut-être 50 autres personnes sur place, essentiellement des airsofteurs confirmés, plus passionnés que les autres.

Nous faisons un cercle autour de l’arbitre qui énonce les règles, qui sont plutôt normales. Les défenseurs n’ont qu’une vie, les assaillants peuvent jouer autant qu’ils veulent. Plus simple, tu meurs J

Le briefing terminé, je rejoins le camp des défenseurs. Les bunkers sont « fait-maison » mais feront l’affaire. Il y a de bons emplacements pour les fusils mitrailleurs et, OH MY GOD, des mortiers ! Je donne ma caméra à l’arbitre et me mets en position à l’extrême droite du bunker à droite, à côté d’Airthomas et de Tristan. Après 10 minutes d’attente, la partie commence. Je vise les tarés qui sortent des barges en hurlant. Le hop-up de mon G36C fait bien le boulot, je me fais un ennemi avant qu’il n’atteigne la calanque. Ensuite je suppresse un peu les positions ennemies, avant de me faire sortir d’une bille dans le casque. J’ai du toucher quelques attaquants, mais bon dans la confusion générale d’un tel débarquement, qui sait ?

Bref je rejoins mes amis morts et j’attends la fin, qui ne tarde pas trop.

On fait plusieurs parties similaires. Parfois je joue, parfois je filme, tout en défense. Ensuite je décide d’aller filmer l’attaque un peu.

Je rejoins une barge, bondée de monde. 15 personnes il parait. Je doute que mon gilet fluo arrête les billes qui vont inévitablement siffler autour de moi… La tension monte, d’autant plus que l’arbitre crée du suspens… La buée a déjà commencée à envahir mes lunettes, quand un « DÊBARQUEMENT !!!!!!» est crié. L’homme le plus à l’avant de la barge donne un coup de pied dans la porte, qui tombe, pour être aussitôt piétinée par les airsofteurs hurlants et courants. Je sprinte sans trop me soucier de mon film jusqu’á la première couverture que je vois. Je me jette contre la calanque, trop heureux de ne pas m’être fait défoncer par les rafales continues des fusils mitrailleurs des défenseurs. J’ai plus de chance que la dizaine d’hommes qui retournent vers les barges avec le bras levé…

Autour de moi les billes claquent contre les branches et les ronces, les répliques tirent en rafale, et je dois avouer que je suis impressionné par ce sentiment de… d’impuissance. L’attaque s’organise autour de moi, on se prépare à l’assaut. Les renforts arrivent, et, tout en tirant au juger en direction des défenses, les « américains » chargent. Je suis la dizaine d’hommes qui contournent par la droite, me collant derrière un mec avec une magnifique M4 MOE. La moitié du groupe est touché quand nous arrivons à la hauteur du bunker attaqué. Les défenseurs sortent le bras levé, et rejoignent le bord du terrain. Nous nous mettons à couvert et attendons des renforts, tout en tirant vers les bunkers restants. Une vague d’attaquants contourne le bunker le mieux défendu par la gauche (le bunker de droite donc, là où j’étais tout à l’heure). C’en est cuit pour la M60 et les autres défenseurs qui arrêtent de tirer et abandonnent. « FIN DE PARTIE !!!! » crie l’arbitre, et un grand cri de victoire sort de la gorge des attaquants qui ont submergés les défenses.

Nous redescendons, la pause de midi est annoncée.

 

 

 

 

 

 

 III)- Midi : pause déjeuner et parties- 12:00- 16:00

Mon groupe, constitué d’Airthomas, Tristan, Ben, et d’une dizaine d’amis et de connaissances (dont une amie de ma petite sœur qui a 12 ans) rejoint le parking. Nous enlevons nos lourds équipements et sortons les pic-nics. Nous mangeons tout en admirant les répliques des autres et en racontant des moments forts de la matinée, des exploits de guerre à bille J

La pause dure environ 1h. C’est donc à 13h que nous repartons en direction du terrain. Arrivés, je m’étonne du changement en nombre : au début nous étions une cinquantaine, maintenant plus d’une centaine de personnes sont massées dans les barges et les bunkers.

S’en suit un après-midi tranquille, la digestion ralentissant nos gestes et diminuant notre volonté de combattre. Les attaquants marchent hors des barges, ne se bougent que quand menacés. Les assauts sont plus lents et réfléchis que ce matin, la chaleur et la buée aidant. Je filme, joue, filme joue, filme joue,  essentiellement en attaque.

  IV)- Après-Midi : Pluie et fin de partie- 16:00- 19:00

A 16 :00, c’est la pause goûté. Nous rentrons á la voiture, mangeons, buvons, parlons, puis nous remettons en route pour le champ de bataille. Il commence légèrement á pleuvoir. Perso, j’aime ça, c’est rafraichissant, mais apparemment beaucoup de gens ne sont pas du même avis que moi, et décident de remballer leurs affaires. Nous jouons encore une heure sous la bruine, puis il se met à vraiment pleuvoir. Je rentre à la voiture pour m’abriter et déposer mon G36C qui est en panne. Lorsque, K-Way sous le gilet tactique et Thompson spring dans la main, je retourne au terrain. On me dit que le jeu est en pause jusqu’á ce qu’il s’arrête de pleuvoir.

Ce qui arrive éventuellement, et nous rejoignons le terrain, tout boueux et glissant. Nous ne sommes plus qu’une quinzaine d’airsofteurs confirmés et une vingtaine de membres du Rotaract et de l’équipe d’encadrement. Malgré ce manque d’hommes, de répliques (qui ont encore de la batterie) et de munitions (j’ai moi-même tiré 4000 de mes 5000 billes), nous enchaînons des parties plus tactiques et excitantes les unes que les autres. Je me bats avec un sniper, puis mon fidèle M1911 spring, puis un fusil à pompe qui m’a été prêté. Les attaquants ont du mal, même avec un « prof » du CES qui nous aboie des ordres et conseils. Après encore 3 ou 4 parties, nous mettons fin à cette journée d’airsoft bien remplie (10 à 19h avec maximum 2h de pause : 7h de jeu non-stop….).

J’ai mal partout, la boue séchée recouvre ma tenue, et j’ai des crampes effroyables, lorsque nous rentrons á la C2. Une ultime photo de groupe, et nous entassons notre matos dans la petite voiture. Des « au-revoir » chaleureux, et nous nous mettons en route pour Valbonne, crevés mais heureux.

FIN.

 

Killerphylos

 

 

 

 

 

 

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